Quechua et World Company
Roooh... mais pourquoi la Crapulette n'est-elle pas à son job ? J'y étais enfin oui et non... J'ai commencé ma journée à midi avec mon rhume et ma voix de travelo et ça donnait à peu près ça "mat... kofkofkofkofkofkof... ou... snifff... brillant ?". Puis est survenue un petite douleur au fin fond de l'oreille et là, la Crapulette a demandé à sa gentille, très gentille chef de la laisser rentrer chez elle. Mon médecin traitant n'étant pas là (ils ont le droit de prendre des vacances ces gens là ?), j'ai donc téléphoné au 0 800 etc, supporté l'infâme petite musique d'attente et Ô miracle, un médecin me sera livré d'ici à trois heures. Et s'il insiste pour m'arrêter, cette fois je dirai OUI !
Sinon, pour les anecdotes des vacances du mois dernier, j'ai réussi à choper des aoûtats en septembre et à les rapporter chez moi par dessus le marché. J'avais des bras "à pois", tendance clafoutis aux cerises. Ça vit sept jours et ça meurt à l'automne soi-disant mais le 22 ils étaient encore tous chez moi ! J'en déduis donc que ces saletés de parasites sont infichues de lire un calendrier... Mais rassurez vous, depuis plusieurs semaines déjà, ils sont tous passés de vie à trépas et mes bras ont retrouvé leur aspect normal.
Pour le Crapaud et son litige avec la World Company, il est licencié officiellement dégagé de toutes responsabilités au sein de sa boîte. Il va enfin pouvoir se consacrer à 200% à la création de sa propre boîte. Après l'idée du magasin de skate, nous sommes passés à la boutique de montres de luxe. Avec zéro euros de côté un minimum d'apport personnel, une grande motivation à jouer à la console, et une grande connaissance de ce milieu si on considère ses propres montres comme de l'expérience professionnelle, le Crapaud pense que je ne crois pas en lui... Que nenni, c'est seulement son projet qui me parait léger. Je n'arrive même pas à lui faire acheter une veste de costume alors le milieu du luxe... c'est pas gagné. Bien sûr que l'habit ne fait pas le moine et que ça ne l'empêchera pas d'être un bon vendeur mais je suppose que dans ce milieu, le "paraître" compte bien plus que l'être. Wouah, c'est puissant ça... Et les banques, j'ai peur qu'elles ne l'accueillent pas à bras ouverts en disant "Monsieur Crapaud, géniale votre idée, vous voulez un virement de combien ?" Et puis je m'imagine le jeune créateur d'entreprise faisant des journées de 18 heures par jour 6 jours sur 7 alors pour la vie de famille, on repassera... Alors OK, je suis peut-être pessimiste, rabat-joie et pas d'un grand soutien moral mais je préfère assurer nos arrières pour ne pas nous retrouver tous les trois à vivre dans une Quechua dans le jardin de mes beaux-parents !